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voici mon avatar 'South Park' fait par François

CARLOS DRUMMOND DE ANDRADE

Il est né en 1902 à Itabira (Minas Gerais) et est mort en 1987 à Rio de Janeiro. Il a étudié à Belo Horizonte et Nova Friburgo pour devenir pharmacien et a été longtemps fonctionnaire. Cependant il a commencé très tôt à écrire des livres pour enfants, des contes, des chroniques et surtout des poèmes.

Je vous conseille de voir 'o fazendeiro do ar' (= le fermier de l'air) qui est un film interview d'une dizaine de minutes à l'adresse suivante : http://www.carlosdrummond.com.br/

Je vous propose de nouveau quelques traductions franco-portugaises plus ou moins bonnes.

José


E agora, José?
A festa acabou,
a luz apagou,
o povo sumiu,
a noite esfriou,
e agora, José?
e agora, você?
você que é sem nome,
que zomba dos outros,
você que faz versos,
que ama, protesta?
e agora, José?

 

Está sem mulher,
está sem discurso,
está sem carinho,
já não pode beber,
já não pode fumar,
cuspir já não pode,
a noite esfriou,
o dia não veio,
o bonde não veio,
o riso não veio,
não veio a utopia
e tudo acabou
e tudo fugiu
e tudo mofou,
e agora, José?

 

E agora, José?
Sua doce palavra,
seu instante de febre,
sua gula e jejum,
sua biblioteca,
sua lavra de ouro,
seu terno de vidro,
sua incoerência,
seu ódio – e agora?

 

Com a chave na mão
quer abrir a porta,
não existe porta;
quer morrer no mar,
mas o mar secou;
quer ir para Minas,
Minas não há mais.
José, e agora?

 

Se você gritasse,
se você gemesse,
se você tocasse
a valsa vienense,
se você dormisse,
se você cansasse,
se você morresse...
Mas você não morre,
você é duro, José!

 

Sozinho no escuro
qual bicho-do-mato,
sem teogonia,
sem parede nua
para se encostar,
sem cavalo preto
que fuja a galope,
você marcha, José!
José, para onde?

José

 

Et maintenant, José ?

La fête est finie,

La lumière est éteinte,

Les gens sont partis,

La nuit s’est refroidie,

Et maintenant, José ?

Et maintenant, José ?

Toi qui es sans nom

Qui te moque de autres,

Toi qui écris des vers,

Qui aimes, tu protestes ?

Et maintenant, José ?


Tu es sans femme,

Tu es sans discours,

Tu es sans caresse,

Tu ne peux déjà pas boire,

Tu ne peux déjà pas fumer,

Cracher déjà tu ne peux,

La nuit s’est refroidie,

Le jour n’est pas venu,

Le tram n’est pas venu,

Le rire n’est pas venu,

N’est pas venu l’utopie

Et tout est fini

Et tout a fui

Et tout a pourri,

Et maintenant, José ?


Et maintenant, José ?

Sa belle parole,

Son instant de fièvre,

Sa gourmandise et son jeun,

Sa bibliothèque,

Son labeur d’or,

Son costume de verre,

Son incohérence,

Sa haine - Et maintenant ?


Avec la clé dans la main

Tu veux ouvrir la porte,

Il n’existe pas de porte ;

Tu veux mourir dans la mer

Mais la mer s’est asséchée ;

Tu veux aller dans le Minas,

Minas il n’y a plus.

Et maintenant, José ?


Si tu cries,

Si tu gémis,

Si tu touches

La valse viennoise,

Si tu dors,

Si tu fatigues,

Si tu meurs…

Mais tu ne meurs pas,

Tu es dur, José !


Seul dans l’obscur

Tel l’animal des bois

Sans théogonie,

Sans mur nu

Pour s’adosser,

Sans cheval noir

Qui fuit au galop,

Tu marches, José !

José, où vas-tu ?



Para sempre


Por que Deus permite
que as mães vão-se embora?
Mãe não tem limite,
é tempo sem hora,
luz que não apaga
quando sopra o vento
e chuva desaba,
veludo escondido
na pele enrugada,
água pura, ar puro,
puro pensamento.


Morrer acontece
com o que é breve e passa
sem deixar vestígio.
Mãe, na sua graça,
é eternidade.
Por que Deus se lembra
- mistério profundo -
de tirá-la um dia?
Fosse eu Rei do Mundo,
baixava uma lei:
Mãe não morre nunca,
mãe ficará sempre
junto de seu filho
e ele, velho embora,
será pequenino
feito grão de milho.

Pour toujours


Pourquoi dieu permet

Que les mères s’en aillent ?

Maman n’a pas de limite,

C’est un temps sans heure,

Une lumière qui ne s’éteint

Quand souffle le vent

Et tombe la pluie,

Un velours caché

Au sein d’une peau rugueuse,

Une eau pure, un air pur,

Une pure pensée.


Mourir arrive

Soudainement

Et sans laisser de vestige.

Maman, dans sa grâce,

Est éternelle

Pour que dieu se rappelle

- mystère profond -

de la reprendre un jour ?

si c’était moi le roi du monde

je ferai une loi :

une mère ne meurt jamais,

une mère resterai toujours

près de son fils

et lui, même vieux,

sera tout petit,

fait de grain de maïs.



Memória

 

Amar o perdido
deixa confundido
este coração.

 

Nada pode o olvido
contra o sem sentido
apelo do Não.

 

As coisas tangíveis
tornam-se insensíveis
à palma da mão

 

Mas as coisas findas
muito mais que lindas,
essas ficarão.

Mémoire


Aimer ce que l’on a perdu

Laisse ce cœur-là confus.


Ce que l’on a entendu

Ne peut rien contre l’insensé

Appel du non.


Les choses tangibles

Deviennent insensibles

Sous la paume de la main


Mais les choses révolues

Bien plus que belles,

Elles resteront.



Necrológio dos desiludidos do amor


Os desiludidos do amor
estão desfechando tiros no peito.
Do meu quarto ouço a fuzilaria.
As amadas torcem-se de gozo.
Oh quanta matéria para os jornais.

 

Desiludidos mas fotografados,
escreveram cartas explicativas,
tomaram todas as providências
para o remorso das amadas.
Pum pum pum adeus, enjoada.
Eu vou, tu ficas, mas os veremos
seja no claro céu ou no turvo inferno.

Os médicos estão fazendo a autópsia
dos desiludidos que se mataram.
Que grandes corações eles possuíam.
Vísceras imensas, tripas sentimentais
e um estômago cheio de poesia...

 

Agora vamos para o cemitério
levar os corpos dos desiludidos
encaixotados completamente
(paixões de primeira e de segunda classe).

 

Os desiludidos seguem iludidos,
sem coração, sem tripas, sem amor.
Única fortuna, os seus dentes de ouro
não servirão de lastro financeiro
e cobertos de terra perderão o brilho
enquanto as amadas dançarão um samba
bravo, violento, sobre a tumba deles.

Nécrologie des déçus de l’amour


Les déçus de l’amour

Sont abattus d’une balle dans la poitrine.

De ma chambre j’entends la fusillade.

Les bien-aimées se tordent de plaisir.

Oh quel matière pour les journaux.


Déçus mais photographiés,

Ils écriront des lettres explicatives,

Prendront toutes les mesures

Pour faire regretter les aimées.

Pum pum pum adieu, salope.

Je vais, tu restes, mais nous les reverrons

Soit dans le ciel clair soit dans le terrible enfer.


Les médecins font une autopsia

Des déçus qui se tuent.

Quels grands cœurs ils possèdaient.

Viscères immenses, tripes sentimentales

Et estomac plein de poésie…


Maintenant allons au cimetière

Emporter les corps des déçus

Complètement encaissés

(passions de première et de seconde classe).


Les déçus suivent les bien-heureux

Sans cœur, sans tripes, sans amour.

Leur unique fortune, leurs dents en or,

Ne serviront pas de ballast financière

Et la surface du sol perdra le brillant

Tandis que les aimées danseront une samba

Agitée, violente sur leurs tombes.



Infância


Meu pai montava a cavalo, ia para o campo.
Minha mãe ficava sentada cosendo.
Meu irmão pequeno dormia.
Eu sozinho menino entre mangueiras
lia a história de Robinson Crusoé,
comprida história que não acaba mais.

 

No meio-dia branco de luz uma voz que aprendeu
a ninar nos longes da senzala – e nunca se esqueceu
chamava para o café.
Café preto que nem a preta velha
café gostoso
café bom.

 

Minha mãe ficava sentada cosendo
olhando para mim:
- Psiu... Não acorde o menino.
Para o berço onde pousou um mosquito.
E dava um suspiro... que fundo!

 

Lá longe meu pai campeava
no mato sem fim da fazenda.

 

E eu não sabia que minha história
era mais bonita que a de Robinson Crusoé.

Enfance


Mon père montait à cheval, allait au champ.

Ma mère restait assise cousant.

Mon jeune frère dormait.

Moi enfant solitaire entre les manguiers

Lisais l’histoire de Robinson Crusoé,

Longue histoire qui ne finit jamais.


A midi, un midi blanc de lumière, une voix qui a appris

A chantonner le long des cases – et qui ne s’oublie jamais –

Appelait pour le café.

Café noir comme la vieille noire

Café gouteux

Café bon.


Ma mère restait assise cousant

Me regardant

- Psiu... le petit n’est pas réveillé.

Regardant le berceau où s’est posé le moustique,

Et poussa un soupire... quel fond.


Là-bas loin mon père campait

Dans la forêt sans fin du domaine agricole.


Et je ne savais que mon histoire

Etait plus belle que celle de Robinson Crusoé.



A puta


Quero conhecer a puta.
A puta da cidade. A única.
A fornecedora.
Na Rua de Baixo
onde é proibido passar.

 

Onde o ar é vidro ardendo
e labaredas torram a língua
de quem disser: Eu quero
a puta


quero a puta quero a puta.

Ela arreganha dentes largos
de longe. Na mata do cabelo
se abre toda, chupante
boca de mina amanteigada
quente. A puta quente.

 

É preciso crescer
esta noite a noite inteira sem parar
de crescer e querer
a puta que não sabe
o gosto do desejo do menino
o gosto menino
que nem o menino
sabe, e quer saber, querendo a puta.

La pute


Je veux connaître la pute.

La pute de la ville. L’unique.

La fournisseuse.

Dans la rue d’en bas

Où il est interdit de passer.


Où l’air est un verre ardent

Et les appels brûlent la langue

De qui dit : je veux une pute

Je veux une pute je veux une pute


Elle montre de larges dents

De loin. Dans la jungle de sa chevelure

S’ouvre largement, la bouche suçante

Et chaude d’une mine beurrée.


J’ai besoin de grandir

Cette nuit la nuit entière sans s’arrêter

De grandir et de désirer

La pute qui ne sait pas

Le goût du désir de l’enfant

Le goût enfant

Que même l’enfant

Connaît, et veut connaître, le désir d’une pute.



A castidade com que abria as coxas

 

A castidade com que abria as coxas
e reluzia a sua flora brava.
Na mansuetude das ovelhas mochas,
e tão estreita, como se alargava.

 

Ah, coito, coito, morte de tão vida,
sepultura na grama, sem dizeres.
Em minha ardente substância esvaída,
eu não era ninguém e era mil seres

 

em mim ressuscitados. Era Adão,
primeiro gesto nu ante a primeira
negritude de corpo feminino.

 

Roupa e tempo jaziam pelo chão.
E nem restava mais o mundo, à beira
dessa moita orvalhada, nem destino.

La chasteté qui a écarté les cuisses


La chasteté qui a écarté les cuisses

Et a illuminé sa flore désordonnée.

Dans la mansuétude des moutons apodes,

L’étroitesse s’élargissait.


Ah, coït, coït, mort du trop de vie,

Sépulture dans l’herbe, sans épitaphes,

Dans mon ardente substance volatile,

J’étais personne et j’étais mille êtres


En moi ressuscités. J’étais Adam,

Premier geste nu avant la première

Noirceur du corps féminin.


Vêtements et temps gisaient sur le sol

Et il ne restait plus de monde, sur les berges

De ce bush couvert de rosée, sans destin.



No corpo feminino, esse retiro


No corpo feminino, esse retiro
- a doce bunda - é ainda o que prefiro.
A ela, meu mais íntimo suspiro,
pois tanto mais a apalpo quanto a miro.

 

Que tanto mais a quero, se me firo
em unhas protestantes, e respiro
a brisa dos planetas, no seu giro
lento, violento... Então, se ponho e tiro

 

a mão em concha - a mão, sábio papiro,
iluminando o gozo, qual lampiro,
ou se, dessedentado, já me estiro,

 

me penso, me restauro, me confiro,
o sentimento da morte eis que o adquiro:
de rola, a bunda torna-se vampiro.

Dans le corps féminin, ce refuge


Dans le corps féminin, ce refuge

- la douce croupe - est encore ce que je préfère.

Pour elle, mon plus intime soupire,

Parce que je la palpe plus que ne l’admire.


Je la veux davantage, si je me blesse

Sur des ongles protestants et respire

La brise des planètes, dans leur tour

Lent, violent… Alors je se pose et se retire


La main en coquillage – la main, papyrus sage,

Illuminant la joie, quel lampyre,

Ou si, édenté, je m’étire.


Je me pense, me restaure, me compare.

Le sentiment de mort voilà ce qui j’acquiers :

Finalement, la croupe devient vampire.



Hino nacional

 

Precisamos descobrir o Brasil!
Escondido atrás das florestas,
com a água dos rios no meio,
o Brasil está dormindo, coitado.
Precisamos colonizar o Brasil.

 

O que faremos importando francesas
muito louras, de pele macia,
alemãs gordas, russas nostálgicas para
garçonnettes dos restaurantes noturnos.
E virão sírias fidelíssimas.
Não convém desprezar as japonesas.

 

Precisamos educar o Brasil.
Compraremos professores e livros,
assimilaremos finas culturas,
abriremos dancings e subvencionaremos as elites.

 

Cada brasileiro terá sua casa
com fogão e aquecedor elétricos, piscina,
salão para conferências científicas.
E cuidaremos do Estado Técnico.

 

Precisamos louvar o Brasil.
Não é só um país sem igual.
Nossas revoluções são bem maiores
do que quaisquer outras; nossos erros também.
E nossas virtudes? A terra das sublimes paixões...
os Amazonas inenarráveis... os incríveis João-Pessoas...

 

Precisamos adorar o Brasil.
Se bem que seja difícil caber tanto oceano e tanta solidão
no pobre coração já cheio de compromissos...
se bem que seja difícil compreender o que querem esses homens,
por que motivo eles se ajuntaram e qual a razão de seus sofrimentos.

 

Precisamos, precisamos esquecer o Brasil!
Tão majestoso, tão sem limites, tão despropositado,
ele quer repousar de nossos terríveis carinhos.
O Brasil não nos quer! Está farto de nós!
Nosso Brasil é no outro mundo. Este não é o Brasil.
Nenhum Brasil existe. E acaso existirão os brasileiros?

Hymne national


Nous avons besoin de découvrir le brésil !

Dissimulé derrière des forêts,

Avec l’eau des fleuves au milieu,

Le brésil dort, malheureux.

Nous avons besoin de coloniser le brésil.


Nous ferons importer des françaises

Très châtains, à la peau lisse,

De grasses allemandes, des russes nostalgiques

Des serveurs de restaurants nocturnes,

Et viendront des syriennes trop fidèles.

Sans dénigrer les japonaises.


Nous avons besoin d’éduquer le brésil.

Nous achèterons des professeurs et des livres,

Nous assimilerons de fines cultures,

Nous ouvrirons dancings et subventionnerons les élites.


Chaque brésilien aura sa maison

Avec une cuisinière et un chauffage électrique, une piscine,

Un salon pour les conférences scientifiques

Et nous nous occuperons de l’Etat Technique.


Nous avons besoin de glorifier le brésil.

C’est simplement un pays sans égal.

Nos révolutions sont bien plus grandes que n’importe quelles autres ; nos erreurs aussi.

Et nos vertus ? La terre des sublimes passions

Les amazones inracontables… les incroyables João-Pessoas …


Nous avons besoin d’adorer le brésil.

Bien que ce soit difficile de contenir tant d’océan et tant de solitude

Dans un pauvre cœur déjà plein de compromis…

Bien que ce soit difficile de comprendre ce que veulent ces hommes,

Pour quel motif se joindront-ils et pour quel raison souffriront-ils.


Nous avons besoin d’oublier le brésil !

Si majestueux, sans limites, tant hors de propos,

Il veut se reposer de nos terribles caresses.

Le brésil ne nous veut pas ! Il en a marre de nous !

Notre brésil est dans un autre monde. Ce n’est pas le brésil.

Aucun brésil n’existe. Et pour autant existeront les brésiliens ?



A um ausente

Tenho razão de sentir saudade,
tenho razão de te acusar.
Houve um pacto implícito que rompeste
e sem te despedires foste embora.
Detonaste o pacto.
Detonaste a vida geral, a comum aquiescência
de viver e explorar os rumos de obscuridade
sem prazo sem consulta sem provocação
até o limite das folhas caídas na hora de cair.

Antecipaste a hora.
Teu ponteiro enlouqueceu,

enlouquecendo nossas horas.
Que poderias ter feito de mais grave
do que o ato sem continuação, o ato em si,
o ato que não ousamos nem sabemos ousar
porque depois dele não há nada?

Tenho razão para sentir saudade de ti,
de nossa convivência em falas camaradas,
simples apertar de mãos, nem isso, voz
modulando sílabas conhecidas e banais
que eram sempre certeza e segurança.

Sim, tenho saudades.
Sim, acuso-te porque fizeste
o não previsto nas leis da amizade e da natureza
nem nos deixaste sequer o direito de indagar
porque o fizeste, porque te foste.

À un absent


J’ai raison de sentir un manque,

J’ai raison de t’accuser.

Il y a eu un pacte implicite qui a été rompu

Et sans te dire au revoir tu es parti.

Tu as détruit le pacte.

Tu as détruit la vie, le consentement mutuel

De vivre et explorer les chemins obscurs

Sans date sans consultation sans provocation

Toujours à la limite de la chute des feuilles caduques.


Tu as anticipé l’heure.

Ta trotteuse est devenue folle

Et a déréglé nos heures.

Qu’aurais-tu pu faire de pire

Que cet acte sans avenir, cet acte en soi,

Cet acte que nous avons osé sans savoir oser

Parce qu’après cela il n’y avait rien ?


Je ressens le manque de toi,

De notre complicité dans les discussions camarades,

Simplement serrer des mains, même ça, des voix

Modulant les syllabes connues et banales

Qui étaient toujours certitude et sécurité.


Oui, je suis nostalgique,

Oui, je t’accuse d’avoir créé

Le doute dans les lois de l’amitié et de la nature

Sans que tu nous laisses le droit de te questionner

Sur le pourquoi de tes actes et de ton départ.


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